Hoang Van Dan Bizet

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Le Sang des Rues

Le sang des rues

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8, 9, 3 : ya, ku, za. Avoir ces cartes en main au Japon, c'était avoir un très mauvais jeu. Mauvais, et dangereux : le maire de Nagasaki en a su quelque chose l'espace de quelques balles, abattu en pleine rue, au mois d'avril, par un tueur présumé lié à l'un des grands syndicats du crime nippon : le Yamaguchi. «Yakuza» a aussi désigné l'habillement des simples soldats à l'époque Kamakura, prenant encore les sens de «vaurien», «chenapan», «délinquant», «sans valeur». Sans valeur, ces canailles ? Dans l'Archipel, «toutes les organisations criminelles nippones ont pignon sur rue», écrivait le correspondant du Monde à Tokyo, Philippe Pons. Leurs sièges occupent des immeubles portant leurs sigles.»* Du (encore) solide.

* dans Dictionnaire de la civilisation japonaise, Hazan, 1994.



25/04/2007
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